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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 12:01

        Vins Réveillon 2013  

Pour ce réveillon de fin d’année chez Valérie et Eric, les dégustateurs du 31 se sont retrouvés presque au complet pour un « repas de travail ». 

 

Champagne GC St Chamant 2000 

Un joli cordon de bulles fines. Le vin est très agrumes, tant au nez qu’en bouche, avec des touches rassies d’évolution. L’acidité tient le vin jusqu’à une finale longue qui finit sur une sensation de douceur. (Millésime ? Dosage ? ). Il semble à point.

Champagne GC J. Selosse 1999 

Il s’agit d’un pur Avize, assemblage de deux parcelles.  La robe est d’un doré terne et montre de la densité. Au nez on perçoit des agrumes, des notes grillées (fût), du beurre, des raisins secs, un léger rancio … La bouche est de grande envergure, grasse, profonde, on y retrouve les arômes du nez avec un boisé encore perceptible même s’il s’intègre à la structure du vin. Un retour d’acidité en finale lui évite d’être lourd. Sa grande complexité et sa longueur  font penser aux grands crus bourguignons. Evolution à suivre.

Corton Charlemagne Bruno Clair 1999 

La robe est d’un beau jaune avec de légers reflets dorés dans la masse. Le nez est très classe avec ses notes grillées, d’ananas, de gousse de vanille, auxquelles s’ajoute après aération, la noisette fraiche. La bouche confirme son statut de grand cru par un très beau toucher, une grande présence aromatique et une tension qui allège le vin. Grande longueur où l’on perçoit de la salinité en finale.

Château de Pommard 1988 

La robe étonnamment dense pour un vin de cet âge est marquée d’une légère frange orangée. Le nez nous fait pénétrer dans le monde des vieux Bourgognes : terre humide, fruits rouges, humus, herbes froissées, jus de viande…Les arômes se retrouvent dans une bouche aux tanins patinés, longue, tenue par une fine acidité.

Pommard 1er cru Rugiens  De Montille 1989 

Ici aussi la robe étonne par sa profondeur et le peu d’évolution qu’elle manifeste par rapport à l’âge et le millésime du vin. Le nez se montre plus discret (fruits rouges, réglisse) en raison d’une température de service trop fraîche. Mais c’est en bouche que le vin révèle toute sa distinction par sa profondeur et la classe de ses tanins énergiques issus d’une vinification sans concession à tout effet de mode.

Beaune 1er cru Les Grèves Dom. Lafarge 2002 

Encore une robe très sombre mais le vin est cette fois-ci bien plus jeune. Le nez est peu expressif (température de service également trop fraîche, de plus il aurait sûrement gagné à être carafé). Un vin tendu, vigoureux, sculpté dans le terroir où la classe de ce dernier apparait dans des tanins certes saillants mais d’une grande finesse. A revoir dans quelques années.

Ruchottes Chambertin 1995 Dom. Roumier 

La robe rouge terne montre se montre évoluée. Beaucoup de délicatesse dans le nez avec  de la framboise, des notes florales (ronce) et de sous-bois…La bouche est légère, dynamique, les tanins en finale apparaissant encore vifs.

 

Muscat Dom. Vaccelli cuvée Roger Courrèges 2009 

Doré, lumineux. Le nez s’exprime sur des nuances fruitées : moût de raisin, melon, pêche de vigne, mandarine. La bouche délicate, suave et longue, apparait peu marquée par le mutage.

 

On notera une diminution progressive des commentaires dans l’avancée du repas que nous ne saurions expliquer… 

 

Amuse-bouche     

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Cassolette De Saint-Jacques    

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Chapon  fermier rôti aux olives

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Fromages

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 Macarons, fruits secs

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Nougat glacé

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Les vins

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