Réveillon du nouvel an 2019 différé au 1 janvier pour cause travail durant la nuit du 31/12 au 1 janvier. Il ne faut rater aucune occasion de boire de grandes bouteilles!
Apéritifs: petits fours salés de Vrignaud
Cassolette de fruits de mer
Rôti de filets de chapon farci, purée truffée, champignons de Paris
Fromages de Bordeneuve
Nougat glacé
Les vins
Champagne Françoise Bedel « Entre ciel et terre » (base 2010)
La robe est paille clair, la bulle fine et serrée.
Nez de levures, fruits rouges, raisins secs. La bouche met le fruit en avant tempéré par des touches de noix. La finale énergique évoque les zestes d’agrumes. Un Champagne tant pour l’apéritif que pour la table.
Champagne Jacquesson 2000 dégorgement tardif (janvier 2016)
Robe aux nuances dorées avec une bulle plus relâchée que le vin précédent.
Un nez assez réservé de Mirabelle/Reine Claude. La bouche dense, tonique, sèche, (dosage 1,5 gr) évolue vers les agrumes et des touches de vieux rhum. Finale très longue pour ce champagne de grande race.
Puligny Montrachet vieille vigne 2005 V. Girardin
La robe paille témoigne d’une légère évolution.
Un léger fumé au nez suivi de notes de beurre et de citron confit. La richesse en bouche trouve son équilibre grâce à une fine acidité qui porte le vin vers une finale de bonne longueur. Bien vinifié mais un peu linéaire.
Chambolle Musigny 1er cru Les Amoureuses 2001 Dominique Laurent
La robe est rubis sombre, terne, au disque légèrement orangé.
Beaucoup de vibrations au nez, on perçoit au passage des épices, du musc, de la framboise…La bouche d’une extrême suavité délivre des arômes de fruit infusé, un léger grain tannique venant signer une finale très longue sur le champignon sec. Un vin qui pourrait être bu pour lui-même.
St Joseph La Sensonne 2000 domaine Coursodon
La robe est plus soutenue que le vin précédent. Un nez où dominent le poivre noir, la quetsche cuite. La bouche montre une certaine carrure, elle file droit jusqu’à une finale dont le tanin commence à se lisser. Un St Joseph ambitieux que nous avons pris pour un Volnay, Aie !
Château Gilette 1955
Une belle robe jaune clair.
Sans être très puissant, le nez est d’une complexité étonnante : marmelade de fruit, cire, miel, plantes (chartreuse jaune)…Si la bouche n’est pas un monstre de concentration, (le vin est étiqueté doux), elle est dans le prolongement du nez avec de l’ananas au réchauffement. Finale longue et subtile sur de légers amers. La magie des vieux Sauternes.